L’explosion des connaissances scientifiques, les changements organisationnels et professionnels, le développement techno logique et la nécessité, pour les médecins, de maintenir de bonnes habiletés relationnelles, en plus des autres rôles qu’ils sont appelés à jouer (ex. : communicateur, collaborateur, promoteur de la santé, enseignant, chercheur et gestionnaire)suscitent le besoin d’organiser de nombreuses activités de développement professionnel continu (DPC), tant individuelles que collectives. Le DPC représente donc une composante essentielle de la pratique professionnelle du médecin. Il contribue au développement et au maintien des compétences pour que le médecin soit en mesure d’offrir des services de la meilleure qualité qui soit.
Depuis de nombreuses années, les universités, les associations professionnelles, les centres hospitaliers, les organisations gouvernementales ou paragouvernementales, les sociétés commerciales, dont les compagnies pharmaceutiques, et de nombreux autres intervenants contribuent au DPC des médecins en collaborant de diverses façons à l’organisation d’activités de formation. Ces dernières doivent permettre aux participants d’acquérir des compétences reconnues (telles que l’expertise médicale, le professionnalisme, la collaboration), de les maintenir ou de les perfectionner, afin que les patients et le système de santé puissent en tirer les avantages escomptés.
Les organisations, à but lucratif ou non, investissent également dans la promotion de leurs produits et services ainsi que dans la consultation, notamment auprès des médecins. Toutefois, ces activités de promotion ne doivent pas être confondues avec les activités de formation des médecins. Le Conseil québécois de développement professionnel continu des médecins (CQDPCM) assume certaines responsabilités en matière de DPC. D’un commun accord, les membres du CQDPCM reconnaissent que tous les intervenants en DPC doivent s’assurer que les activités de formation qu’ils organisent ou auxquelles ils participent sont avant tout conçues pour aider les médecins à acquérir des compétences, à les maîtriser ou à les parfaire en vue d’améliorer la qualité des services offerts à la population. Ils s’entendent sur le fait que les activités de DPC doivent être planifiées, réalisées et gérées dans un but de formation, et non de promotion, et qu’elles ne doivent donc en aucun temps servir à promouvoir un produit ou un service particulier.
En définissant les règles de collaboration entre les organisations médicales et les organismes subventionnaires, commanditaires ou finançant le DPC, le CQDPCM souhaite assurer la prestation d’activités de qualité et conformes aux règles de l’éthique.
Le Code d’éthique du Conseil québécois de développement professionnel continu des médecins vise à ce que ni les organisateurs, ni les personnes-ressources, ni les participants à une activité de formation ne se trouvent en situation de conflit d’intérêts réel ou potentiel. Le Code vise également à éviter toute ingérence d’un organisme subventionnaire dans le contenu scientifique ou les messages d’une activité de formation.
LE CODE D'ÉTHIQUE - du conseil québécois de développement professionnel continu des médecins
CODE OF ETHICS - Conseil québécois de développement professionnel continu des médecins